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Tout savoir sur le crédit professionnel

Tout d’abord, définissons le prêt professionnel. Comme son nom l’indique, il concerne les entreprises, les professionnels, pas les particuliers. Il convient en particulier aux artisans, commerçants, professions libérales et même aux associations !

A quel escient peut-on souscrire à un prêt professionnel ?

Les entreprises y ont recours en vue de financer des achats d’équipement par exemple, ou au moment de créer son entreprise. En effet les petites entreprises n’ont pas toujours les moyens de financer l’achat ou la location de matériel pourtant indispensable à leur fonctionnement ou leur lancement.

Il sert aussi à acheter ou construire leurs locaux professionnels ou à acheter des bureaux dans le cadre d’investissements immobiliers.

Enfin il peuvent être souscrit afin de combler un besoin ponctuel de trésorerie, en fonds de roulement ou pour consolider ses capitaux propres.

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Quels types de prêt professionnel existe-t-il ?

On différencie les prêts professionnels selon la durée souscrite ou selon le besoin auquel le prêt répond. Comme pour les crédits traditionnels pour particuliers, à chaque besoin son crédit professionnel.

Selon la durée

  • Le prêt à court terme. Il est souscrit la plupart du temps pour les besoins en capitaux ou en fonds de roulement de l’emprunteur. Facile et rapide à souscrire, il est rapidement remboursé également.
  • Le prêt à long terme. Celui-là sert en général à financer des investissements matériels ou immatériels, amortissables à long terme pour l’entreprise.

Selon les besoins spécifiques des entreprises

Ces formes de prêt ont été créée pour répondre au plus près des besoins spécifiques des professionnels et de leurs entreprises.

  • Le prêt dit amortissable. C’est la forme la plus classique de prêt. Un montant d’argent est prêté puis remboursé avec un échéancier fixe.
  • Le prêt renouvelable ou aussi appelé « réserve de crédit« . Comme pour les particuliers, avec ce type de prêt, l’entreprise a à sa disposition une certaine somme d’argent qu’elle peut utiliser sans justificatif. L’entreprise renouvelle cette somme grâce à ses remboursements réguliers.
  • Le rachat de crédit. Comme pour les particuliers, ce prêt est le regroupement de plusieurs emprunts sous un prêt seul et unique; le taux d’intérêt est unique, les échéanciers le sont aussi. Cela simplifie la gestion et la comptabilité quand on a souscrit à plusieurs emprunts.
  • Le crédit-bail ou leasing en anglais. L’établissement bancaire met à la disposition de l’emprunteur un bien sur une période définie contre le versement d’un loyer.
  • L’affacturage. Il s’agit d’un dispositif proposant à l’entreprise de sous-traiter son compte client à une société de factor ou d’affacturage. L’entreprise bénéficie d’un gain de trésorerie non-négligeable et d’une importante flexibilité.
  • La facilité de caisse. La banque accorde à  » l’emprunteur » un découvert autorisé sur une période définie (15 jours dans la plupart des cas) pour permettre à l’entreprise de faire face à d’éventuels délais ponctuels de trésorerie et de ne pas être en difficulté.
  • Le découvert. Cela fonctionne comme la facilité de caisse mais le délai de découvert accordé est supérieur à 15 jours.

Quels sont les critères pris en compte par les banques émettrices ?

Une fois le dossier constitué et déposé, la banque va examiner certains éléments avec la plus grande attention. Après la crise de 2008, elles sont désormais un peu frileuses et n’accordent des prêts qu’aux projets très solvables et solides.

  • La solvabilité de l’emprunteur. La banque va tout d’abord vérifier si le demandeur de prêt est fiable, s’il n’a pas déjà plusieurs emprunts en cours, s’il n’a pas déjà eu un incident de remboursement ou s’il ne finit pas dans le rouge tous les mois. Cette fiabilité bancaire est appelée solvabilité.
  • Le bilan de l’entreprise. C’est la situation patrimoniale d’une entreprise à un instant T, en général à la clôture des comptes. Il s’agit de regarder ses biens, ses crédits, ses dettes, etc.
  • Les comptes d’exploitation de l’entreprise
  • Le business plan et les prévisions de l’activité du demandeur.

Un petit plus

Si le demandeur est en capacité d’apporter au prêt un apport d’environ 20% du montant d’acquisition, la banque prêteuse sera plus enclin à lui accorder le prêt demandé. En effet si le demandeur justifie de fonds nécessaires pour apporter cette somme, cela montre sa fiabilité et sa bonne santé économique. Cela rassure le banquier et c’est très important ! Les solutions de financement sans apport existent, mais sont cependant bien plus rares et beaucoup plus regardantes sur le business plan et la situation de l’entreprise.

Bon à savoir

Attention au montant d’acquisition ou de cession concerné. Il est nécessaire qu’il soit en rapport avec la rentabilité de votre entreprise. En effet si vous êtes à la tête d’une entreprise peu rentable mais que vous souhaitez faire un achat d’un montant exorbitant vous aurez du mal à trouver une banque qui acceptera de vous prêter de l’argent. Veillez bien à votre solvabilité et rentabilité !

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Le prêt professionnel : pour qui ?

De manière évidente, le prêt professionnel s’adresse exclusivement aux professionnels dans le cadre de leur activité et de leur entreprise. Mais attention, tous les professionnels n’y ont pas accès. Qui est concerné ? Quels types de professionnels peuvent y avoir recours ?

Il est important de bien délimiter et comprendre les frontières d’accès à ce type d’emprunt.

Les artisans, les commerçants, les professions libérales (comme les médecins ou avocats), les agriculteurs et les autoentrepreneurs peuvent souscrire à un prêt professionnel. Les associations y ont également accès pour financer leur fonctionnement. Enfin, la taille et le statut de l’entreprise sont également des critères déterminant l’accès ou non à ce prêt. Par exemple, les PME (Petites et Moyennes Entreprises), les PMI (Petites et Moyennes Industries) et les TPE (Très Petites Entreprises) sont les entreprises bénéficiant le plus du prêt professionnel.

Faut-il faire appel à un courtier ?

C’est possible mais réfléchissez à la nécessité et rentabilité d’un tel service. Les services de courtier coûtent chers…

Dans le cas où vous faites appel à un professionnel du courtage, celui-ci sera chargé de rechercher et de vous proposer les meilleures offres bancaires (prêt, taux, conditions d’emprunt et de remboursement). Il profite de son réseau et de ses relations avec les différentes enseignes bancaires pour négocier à votre compte le meilleur emprunt possible et constituera le dossier. L’avantage si vous n’avez pas le temps de chercher vous-mêmes un emprunt, est que le courtier se mettra en relation directement avec votre expert-comptable ou votre représentant juridique. C’est un sacré gain de temps !

Selon le contrat entre lui et vous, sa rémunération est soit prise en charge par la banque émettrice du prêt soit les frais seront à votre charge. Un conseil comparez en ligne avant de tenter quoi que ce soit pour trouver les meilleurs plans !

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